Cette semaine a été comme le temps assez morose. Ce n’est pas le joli mois de mai sur les marchés des matières précieuses. Même si les tensions entre les Etats-Unis et la Chine provoquent des spasmes chez les investisseurs des marchés actions.
Placements alternatifs : tendances différentes
Depuis plusieurs semaines, les cours de l’or et de l’argent s’essoufflent. C’est l’argent qui a le plus souffert la semaine dernière. Les graphiques de notre partenaire Tradosaure montrent que des résistances faibles ont été fortement attaquées. On ne parle donc plus de consolidation pour l’argent en euros et en dollars mais bien de baisse. Le cours de l’argent se promène autour des 13 euros l’once, s’il casse ce support, la prochaine résistance est aux alentours de 12,4 euros l’once.
L’argent baisse, l’or résiste
Du côté de l’or, on parle encore de consolidation voire de reprise de la hausse. Cela faisait plusieurs semaines que le fixing tentait d’enfoncer un support aux alentours de 1125 euros l’once. Cette semaine a été plutôt marquée par un léger rebond avec un cours qui s’approche des 1150. On devra attendre encore quelques semaines avant d’annoncer un retour de la hausse de l’or.
Le BITCOIN grimpe toujours
Enfin du côté des cryptomonnaies, on casse les résistances les unes après les autres depuis plusieurs semaines. La semaine précédente n’a pas dérogé à cette tendance de forte hausse.
Ce qui fait dire à notre partenaire Tradosaure, spécialiste de l’analyse graphique que c’est la démonstration de la « valeur » d’un portefeuille diversifié notamment dans les placements alternatifs. On a ainsi trois valeurs qui se comportent de manières totalement différentes.
Evidemment, les tendances passées de définissent pas les comportements futurs des placements. Ces informations sont fournies à titre de pédagogie et en aucun cas, il n s’agit de conseils de placement. Pour cela, il faut s’adresser à des professionnels de la gestion du patrimoine.
Nuages sur l’Italie…et la Grande-Bretagne
Pendant les périodes électorales, les hommes politiques occupent l’espace. Pendant cette campagne des élections européennes, on n’a pas beaucoup entendu parler d’économie. Même le Brexit est retombé dans les oubliettes comme si le délai accordé par l’Union avait réglé tous les problèmes. Non, le sujet reviendra sur la table très rapidement. Et comme les listes pro-Brexit font de très beaux scores dans les sondages, on peut parier qu’ils mettront encore de plus de pression sur Theresa May pour obtenir un Brexit dur, c’est-à-dire sans accord.
En Italie, on va devoir faire les comptes
Les dirigeants italiens, après un premier conflit avec la Commission, avaient finalement annoncé un plan budgétaire qui permettait de respecter la doxa européenne : un déficit ramené à 3%. Mais certains économistes commencent à tirer le signal d’alarme sur l’optimisme des chiffres présentés notamment en matière de croissance du PIB. Elle ne sera pas aussi forte que prévue par Rome. Donc évidemment, le déficit sera plus important qu’annoncé.
Amérique / Chine : le combat des titans
Si on parlait d’un combat entre deux humains, on pourrait dire que la testostérone coule à flot ! Les deux puissances économiques mondiales négocient à grand coup d’annonces destructrices pour le business de l’adversaire. La dernière décision de Donald Trump d’interdire tout accord avec le géant des telecom Huawei est un véritable séisme : Google vient de retirer ses services pour les utilisateurs de smartphones chinois. Le Président américain accuse l’industriel chinois d’espionnage mais il ne faut pas s’y tromper. Huawei commence surtout à faire de l’ombre aux grands industriels américains du secteur, Apple notamment.