En période de crise, les Français sont plus enclins à sécuriser leur patrimoine qu’à le risquer. Récemment, ils signent une défiance marquée pour les actions et les obligations, devenues beaucoup trop risquées.
Selon les estimations de Charles Sannat, Directeur des études économiques d’AuCOFFRE.com, le CAC 40 devrait descendre à 1800 points en 2013.
Même s’il affiche encore une santé insolente, somme toute artificielle, le CAC a dévissé de 20% tout au long de l’année et de près de 45% en 5 ans, de quoi refroidir les plus zélés des investisseurs.
C’est surtout au niveau des petits porteurs que la frilosité de fait sentir, les plus gros portefeuilles tirant comme à chaque période de crise, leur épingle du jeu.
Mises de départ perdues à jamais, portefeuilles auxquels on ne touche plus, argent placé ailleurs… la prudence des actionnaires s’exprime à travers ce sondage réalisé par OpinionWay : la moitié n’aurait pas placé d’argent complémentaire ces 6 derniers mois et une autre moitié déclare ne pas vouloir « toucher leur portefeuille dans les 6 mois à venir ».
« Depuis le début de la crise, la bourse de Paris a perdu 2,3 millions d’actionnaires individuels, selon une enquête réalisée par TNS Sofres (1). Au mois de mars, seuls 8,5% des Français détenaient encore des actions, contre 13,8% quatre ans plus tôt, en 2008. Résultat: la France ne compte plus que 4,1 millions d’investisseurs individuels, hors actionnariat salarié. » (source 20 Minutes).
La défiance des Français pour la bourse est accrue par les scandales qui ont ébréché la réputation des banques. Ce malaise s’est également ressentie au sein des personnes présentes lors de la Rencontre annuelle des membres d’AuCOFFRE.com. Beaucoup nous ont confié avoir déplacé une partie de leurs capitaux placés en bourse dans de l’or physique, sage précaution !