Pendant ce temps-là, la crise de la zone euro s’intensifie. Heureusement, le duo franco-allemand s’est rencontré ce dimanche 09 octobre et a pris des décisions pour sauver la monnaie unique. Les problèmes seront réglés d’ici le sommet du G20 en novembre, nous assurent-ils… La solution est simple : il suffit de recapitaliser nos banques… Il fallait y penser !
Ô sombre euro de l’amer…
Vendredi, Wall Street finissait en baisse « à cause de la crise de la zone euro ». Faut dire, il y avait de quoi : dernièrement, les agences de notation ont montré qu’elles n’accordaient guère de crédit à Silvio Berloscuni et ont dégradé la note de la dette à long terme de l’Italie pour la 2e fois en 2 semaines. Idem pour l’Espagne, autre « grosse économie » de la zone euro, qui est passée de AA+ à AA-, assortie d’une perspective négative. Et à présent, c’est la Belgique que Moody’s envisage de déclasser…
Par effet de contagion, l’étau se resserre autour de l’Allemagne, modèle économique et locomotive de la zone euro. L’euro, monnaie fiduciaire en pleine crise de foi, ne remplit plus son rôle de monnaie dite de confiance. 54% des Allemands souhaitent revenir au Deutschemark, surtout du côté de l’ex-RDA où l’on reste très attaché à l’ancienne monnaie teutonne. L’Allemagne qui freine des 4 fers quand il s’agit d’injecter du capital dans les banques de leurs voisines cigales va devoir prendre une décision pour la survie de son économie : sortir de l’euro ou participer à une politique économique commune.
Une sortie de la zone euro envisageable ?
Le quotidien économique Handelsblatt révélait il y a deux semaines « la vérité » sur la dette cachée de l’Allemagne qui s’élèverait à 2000 milliards d’euros. On nous vante la parcimonie de notre voisin Outre-Rhin, dont les dépenses publiques sont moindres par rapport aux nôtres mais dont l’endettement est de 500 milliards d’euros supérieur au nôtre…
En revenant à une monnaie nationale, les pays endettés pourraient dévaluer leur monnaie afin de créer une dynamique économique à court terme, favoriser l’exportation, sortir la planche à billet et réduire ainsi le montant de leur dette avec une politique inflationniste, ce qui est le scénario le plus probable.
Avec une telle politique, les monnaies courantes auraient bien peu de valeur et ne rempliraient plus leur rôle de stockage de valeur. L’or serait le seul actif à bien se comporter dans une telle situation, comme l’histoire économique nous l’a déjà prouvé, et serait même le seul actif tangible à garder de la valeur et à servir d’unité de compte. Aucun risque pour l’or avec une recapitalisation massive des banques, en revanche un gros risque pour votre épargne et vos comptes bancaires… A moins que d’ici là vous ne réinvestissiez tout votre capital dans l’or physique !
Nous sommes tout à fait d’accord avec cet article. Dommage que la méthode de « aucoffre.com » ne soit pas davantage expliquée..
Nos politiciens n’ont aucune politique sérieuse, ils bouchent des trous en creusant d’autres trous encore plus grand. En politique extérieur le repris de justice Jupé est comme Sarkozy; le flou artistique, car ils sont englués dans le gaz et le pétrole et, les -valises.
L’islamisation de l’Europe, en échange de pétrole ou de services aux entreprises, au niveau de la main d’oeuvre, va à l’encontre d’une économie saine.Les Européens et les Français vont continuer de s’appauvrir, les écoles nationales sont de véritables usines de fabrication de salariés, pas d’entrepreneurs.