Entre remontée des taux directeurs des banques centrales, hausse des taux immobiliers et chute de la capacité d’emprunt, la crise du logement s’installe profondément dans le quotidien des Français.
Hausse du nombre d’enfants à la rue, étudiants renonçant à leurs études faute de logement, salariés contraints de dormir dans leur voiture, acheteurs ne pouvant plus acheter : la crise du logement s’accélère et détraque la vie des Français. Interrogés sur l’existence d’une crise du premier poste de dépenses des Français, 83 % des personnes interrogées début janvier par Viavoice répondaient par l’affirmative. Et pour 76 %, le gouvernement n’a « pas fait le nécessaire » pour la résoudre.
À entendre la filière, la « bombe sociale de demain » prédite par l’ex-ministre du Logement Olivier Klein a déjà explosé. « Sur 330 000 personnes sans domicile, 30 % ont un travail. C’est bien le logement aujourd’hui qui est le facteur d’exclusion, et non plus le travail », souligne Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).
Source : Sud Ouest