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Confrontée à la baisse des dotations de l’État et à une facture exceptionnelle liée au rattrapage d’inégalités salariales hommes-femmes, la deuxième ville du Royaume-Uni s’est déclarée incapable d’équilibrer son budget sans intervention du gouvernement. La presse redoute une contagion.

En août 2022, Birmingham accueillait en grande pompe les jeux du Commonwealth. “Un moment mémorable” pour la ville, s’enthousiasmait alors la presse britannique. Douze mois plus tard, les paillettes de la compétition sportive – sorte de Jeux olympiques organisés par cette association politique constituée principalement d’anciennes colonies britanniques – ont disparu. La deuxième ville du Royaume-Uni s’est déclarée en faillite, mardi 5 septembre. “En conséquence, toutes les dépenses non essentielles sont suspendues”, précise l’hebdomadaire The Spectator. Dans le même temps, ajoute le Birmingham Mail, les autorités ont ouvert auprès des 10 600 agents de la collectivité un plan de départs volontaires. “Mais les syndicats craignent une vague de licenciements dans la foulée.”

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Anthony Alberti
Entrepreneur depuis vingt ans dans le domaine de la communication et l'information stratégique, il a été amené à travailler plusieurs fois en partenariat avec des banques et des assurances, dont la principale matière d'œuvre était constituée de l'argent des épargnants. Peu complaisant à l'égard de leurs pratiques dont il a entrevu les coulisses, il délivre aujourd'hui régulièrement son analyse sans concession (et souvent piquante) non seulement sur les agissements des professionnels de la finance, mais aussi de tous ceux qui, de près ou de loin, se font les auteurs ou les complices des manipulations qui spolient chaque jour un peu plus les honnêtes citoyens.

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