COVID : le crash test grandeur nature du marché de l’or

par | 18 Mar 2025 | Actualités | 0 commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

Il y a 5 ans, en 2020, le monde se confinait soudainement et brusquement. La pandémie de COVID 19 devenait le cygne noir ultime : mise à l’arrêt de l’économie, restriction des libertés de mouvement, fermeture des activités non essentielles. Pour le marché de l’or, ce premier confinement de mars 2020 était l’occasion d’éprouver la résilience des différents acteurs. Pour le groupe AuCOFFRE, c’était une démonstration en temps réel de la qualité des choix stratégiques mis en place depuis sa création.

Premier confinement COVID : vers l’inconnu et au-delà !

Je l’ai souvent dit, pour moi, à l’époque, le prochain cygne noir, le Black Swan serait un virus…mais informatique. Une sorte de panne mondiale de l’Internet. Comme à peu près tout le monde, je ne m’attendais pas à connaître du jour au lendemain une planète à l’arrêt pour tenter de freiner la propagation d’un virus… d’un coronavirus.

Dans les premiers jours : le cours de l’or est en baisse

Alors que le cours de l’or était plutôt sur une tendance haussière depuis le second semestre de 2018, à l’annonce du confinement, le cours de l’or chute brutalement. Une baisse de 7 % en quelques heures avec une once à 1381 euros au plus bas.

Mais cette correction du cours de l’or en début de crise majeure est un phénomène que nous connaissons bien. En fait, les traders vendent rapidement leurs actifs avec des plus-values pour maintenir leurs marges qui sont rognées par la baisse massive de l’ensemble des marchés.

Une hausse du cours de l’or de 24 % en 6 mois

Cette petite purge terminée, la valeur refuge retrouve des couleurs, et de belles couleurs. Au mois d’août, l’once d’or touche un record à 1710 euros : on a bien 23,8 % d’augmentation par rapport au plus bas du début du confinement. On le sait désormais, même si le cours de l’or va corriger un petit peu jusqu’en 2021, le prix de l’or ne cessera d’augmenter jusqu’à aujourd’hui avec ce record absolu de 3 000 dollars l’once à la mi-mars 2025 !

Le marché du commerce de l’or totalement déstabilisé

Au-delà de l’évolution du cours de l’or, ce « grand confinement » a surtout montré les limites de certaines organisations.

  1. Les boutiques de vente et achat d’or fermées parce que non essentielles. Si vous n’y avez pas accès, la valeur refuge n’en n’est plus une ! En mars 2020, il était impossible de vendre son or pour récupérer du cash ni d’en acheter pour protéger son épargne.
  2. Les accès aux coffres bancaires limités. Les comptoirs des banques n’étaient pas non plus accessibles, donc encore moins la salle des coffres au sous-sol de l’agence. En cas de besoin, les lingots ou les pièces Napoléon stockés dans une agence de quartier étaient… hors de portée.
  3. Les fonderies à l’arrêt ou au ralenti. Là aussi, on s’est rapidement aperçu que le confinement touchait l’industrie. Dans le secteur aurifère, les fonderies ont eu du mal à tenir le rythme de la demande. Cela a par exemple touché la production des Eagle américains. Cela a eu pour effet d’augmenter les primes sur ces pièces : ce qui est rare est plus cher.
  4. L’approvisionnement en pièces d’or perturbé. Certains acteurs du commerce de pièces d’or ont été dépassés par la demande et n’ont pas pu fournir leurs clients. C’est ainsi qu’ils ont même appelé leurs concurrents, nous par exemple, pour obtenir des Napoléon. Évidemment, nous les avons réservés pour nos clients.

Le modèle d’AuCOFFRE passe le test du COVID

Vous vous souvenez de ces longues tiges qu’on nous fourrait dans le nez pour passer les tests COVID ? Eh bien, le test des processus d’AuCOFFRE ce n’est pas du tout ça, mais c’est positif !

1 – L’exchange de pièces d’or entre membres, sans livraison mais avec un pouvoir de liquidité important, s’est avéré la solution adaptée à la situation. Si vous vouliez acheter des Napoléon, c’était possible ! Si vous aviez besoin de liquide sur votre compte en banque, c’était aussi possible. Une méthode validée par une demande multipliée par 10 par rapport à la moyenne habituelle sur la plateforme.

2 – Une résilience de l’architecture informatique du site qui a absorbé sans problème ce surcroît de trafic.

3 – Un lien permanent avec les clients par téléphone, mais aussi sur les réseaux sociaux et la chaîne Youtube, avec une vidéo par semaine pour expliquer comment l’entreprise vivait cette période. De quoi rassurer les acheteurs et les vendeurs.

La première émission « spéciale COVID », elle sera suivie de 13 autres interviews de Jean-François Faure

La pandémie et le confinement ont été des moments intenses pour toutes les équipes, mais ils ont surtout permis de valider nos choix pour dépasser les problématiques d’une crise majeure. Prêts pour le prochain Black Swan ?

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Faure, Jean-François
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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